Les danseuses ont l'avantage de l'immédiateté que les escortes n'ont pas. Les principes de l'enchère et de l'espace clos peuvent nous renseigner sur à la fois la psychologie du client qui affectionne particulièrement les danseuses et la "valeur marchande" de ces dernières.LeGuy said:Elizabeth,
Aux yeux de la plupart des danseuses a gaffe les escortes sont du "cheap labor", bref des filles a rabais. Pourquoi? Une escorte fait environ $100 de l'heure. Une danseuse a gaffe fera ca en moins de 10 minutes. Les danseuses a gaffe que je connais qui acceptent de voir des clients en dehors des heures demandent parfois $500 de l'heure.
LG
L'"enchère" est susceptible de monter dans le contexte d'urgence, c'est-à-dire d'urgence engendrée par l'occasion. Le club de danseuses, à l'instar d'une marmite en ébullition est un espace clos, dense, chaud et actif, ou' les hormones débordent. Le client, une fois installé, qu'il ait consommé son troisième Grand Marnier, qu'il ait été réchauffé dans la cabine, etc., est "cassé", ses résistances s'amenuisent, il devient ainsi le prolongement de son envie de baiser, prompt à dépenser n'importe quelle somme d'argent, tellement il est dominé par son envie.
Dans un tel contexte, la danseuse qui demande $500 de l'heure pour services hors curriculum a de bonnes chances de trouver preneur. En termes plus prosaiques, le gars est chaud, bandé, elle est bien roulée - go! Il regrettera sans doute, le lendemain au réveil: trop tard.
L'escorte, ni même la prostituée de rue, en contrepartie, ne disposent pas de tels espaces à huis clos. Elles oeuvrent dans un espace ouvert: la rue pour l'une, le cyber espace pour l'autre, là ou' il y aura toujours assez d'espace pour que le client se sauve et, éventuellement, revienne à la raison.
Ça c'est la partie du client. Celle de la danseuse met en scène des mécanismes qui, à mes yeux en tout cas, font d'elles davantage des prostituées que les escortes elle-mêmes. Ce besoin impératif, à tout moment, d'optimiser le rendement de danses lascives, enfermées qu'elles sont dans des cabines, toujours le plus rapidement possible, histoire que le client n'en vienne pas à changer d'idée, cette nécessité de tout saisir au passage ("client, paye-moi le verre qui me permet de t'endurer; client, paye-moi pour que j'éveille tes sens dans la cabine; oh! tu souhaiterais quoi? Bon, d'accord, juste pour toi parce que je te trouve mignon, ça te coûtera tant; Tu veux quoi? Non, je ne fais pas ça. Combien? Sais pas... Combien? OK, dac, un dernier Gin & Soda avant de prendre la route?"... ) m'apparaît comme de la prostitution poussée à l'extrême de sa logique.
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