Arrangement:
La fille ne paye pas le loyer, l'électricité, l'Internet, le cable, l'entretien. Valeur mensuelle à Vancouver: 1600$
Elle fournit 4 services complets par mois. Valeur à Vancouver: 400$/service, total 1600$
C'est jouer avec les mots que de dire que l'argent ne va pas dans les poches de la fille.
La fille trouve l'entente avantageuse pour elle. Le type trouve l'entente avantageuse pour lui. Bref, comme on dit en économie, il y accroissement de l'utilité totale.
Je pense que la réticence devant une telle transaction est qu'on présume que le gars cherche à exploiter la fille et que la fille n'est pas capable de résister.
Ces ententes sont courantes à Paris. Les témoignages que j'ai entendus vont dans tous les sens. "Le type était un salaud, je suis partie". " C'est pas une solution idéale, mais je ne pourrais pas venir étudier à Paris autrement". "Ça me va pour un an, mais j'ai hâte d'avoir mon appartement". "Le type est super, je n'ai même pas à baiser avec lui".
Le jour où l'entente ne fait plus l'affaire de la fille, elle n'a qu'à partir. Personne ne la retient. Elle peut même rompre une clause du contrat, du genre 2 mois d'avis avant de partir, parce le type n'a strictement aucun recours juridique. Le jour où l'entente ne fait plus l'affaire du gars, il peut la mettre à la porte. Dans ce cas, toutefois, elle a des recours juridiques même s'il est peu probable qu'elle les utilise.