ll y a plusieurs années, un juge de la cour supérieure de l'Ontario avait statué que la masturbation d'un client n'tait pas de la prostitution. Ce jugement n'a jamais été porté en appel. Au Québec, la magistrature a toujours considéré qu'il s'agit d'un acte de prostitution. Je pense que vous trouverez très peu de criminalistes pour croire que la cour suprême statuerait que la masturbation n'est pas, sinon de la prostitution, du moins un service sexuel. De ce pont de vue là, la consigne de merb ne repose pas une bonne interprétation de la loi, ni de l'ancienne ni de la nouvelle. La formulation de la règle sur merb laisse entendre que la masturbation est un service pour lequel on peut légalement payer dans les salons de massage. C'est certainement faux aujourd'hui tout comme ce l'était avant, du moins au Québec.
Merb écrit: "it's illigal to provide such services..." (autres que la masturbation). Ce n'est plus le cas. La loi n'interdit plus d'offrir n'importe quel service sexuel à moins que ce soit proche d'une école ou d'une église.
Il se peut que la politique de merb existe pour protéger les agences d'escorte, ses principaux annonceurs d'une concurrence des salons de massage qu'elles jugent déloyale, mais je doute qu'un seul mod pourrait le confirmer ou l'infirmer.
Tout cela, c'est la côté légal. La réalité est que les services policiers tolèrent les salons de massage érotiques depuis toujours tout comme les in-calls depuis au moins 15 ans.
Je pense que merb a la bonne politique, mais pour la mauvaise raison. S'il faut la maintenir, je pense, c'est parce que beaucoup de masseuses (je dirais une majorité) ne souhaitent pas offrir les services standards d'une escorte (bj et relations complètes), que beaucoup d'autres ne souhaitent pas les offrir ouvertement à tout le monde et que d'autres encore ne veulent tout simplement pas qu'on fasse de revues sur ces services. Il faut respecter ça.